EPHEMERE ...
Un rayon dans mon cœur a soudain disparu
Et me voilà petite, abandonnée, trahie
Regards brumeux, humeur chagrine
Une âme s’en est allée
Une âme que j’aimais.
Je n’écrirai donc pas la rigueur ni la forme
Ni ces alexandrins que tu admirais tant
Peut-être même n’écrirai-je rien
Les mots sont capricieux
La peine les torture.
Toi qui désormais es libéré de ton corps
Comprendras-tu pourquoi ce soir mes vers sont libres
Quelques mots éphémères
Pour te plaire, pour se taire
Et ne pas dire encore ...
Que tu me manques
Que tu me manques !
Karine