LES LARMES DU COEUR
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Pascal
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MessageSujet: LE LIVRE...   LE LIVRE... Icon_minitimeVen 30 Mar - 2:47

Depuis la tombée de la nuit, une petite pluie glacée arrose la ville de Tremblay en France. Depuis des heures, les gens ont désertés les rues. Pourtant, malgré les apparences, l’avenue du Parc, n’est pas tout à fait déserte. Dans la pénombre, une silhouette masculine s’affaire. C’est celle d’un nommé Pascal Summer. Il est grand, puissant, taillé en armoire à glace, vêtu d’un jean, d’une chemise rose et d’un blouson de cuir vieillit. Le visage massif, cheveux châtains, mâchoire carrée ombrée d’une barbe légère, il à des yeux bleus ou brille une lueur étrange...

Pascal Summer naquit en 1964 à l’Ile-Adam, (une petite ville située à une soixantaine de kilomètres de Paris). Sa mère, une très belle femme, est morte en le mettant au monde. Quelques mois plus tard, son père se tue au volant de sa voiture. Depuis lors, c’est Joséphine sa grand-mère, qui s’occupe de lui. Summer
passe la plus grande partie de son enfance a soigné les animaux de la ferme. Médiocre élève, il préfère rire et faire le pitre au lycée. Pascal Summer s’engage assez tôt dans l’armée et, sert dans les Commandos Parachutistes de la Base 726 de Nîmes. Démobilisé en 1988 avec le grade de lieutenant, il regagne la ferme de sa grand-mère à l’Ile-Adam. Il y restera pendant un an. En 1989, Summer remarque au cours d’une soirée, une très jolie fille à la peau laiteuse et, aux cheveux blonds roux, qui l’observe fixement. Sûr de son charme, Summer n’hésite pas un seul instant et, engage la conversation avec la belle inconnue. Elle s’appelle Sandra Chapuis et elle à 21 ans. Entre elle et lui, c’est le coup de foudre. Les deux jeunes gens, en effet, tombent dans les bras l’un de l’autre. Ils ne se quitteront plus.

Sandra va devenir sa femme. Le couple s’installe bientôt à Paris, rue Championnet, ou Summer trouve un emploi de serveur dans une brasserie. Pourtant, très vite, un malaise s’installe dans le couple. Un enfant naît, un garçon, en décembre 1990. Cette naissance, hélas, ne suffira pas à maintenir entre Sandra et Pascal des liens qui se dégradent irrésistiblement. Sandra, de son côté, commence à étouffer dans le huis clos quotidien de leur vie conjugale. Alors, elle prend un amant. Mais ce n’est que le premier d’une longue série... Summer, quand à lui, ferme les yeux. Tandis que sa femme s’invente des prétextes pour aller retrouver ses conquêtes passagères. Il reste chez lui, s’occupant de son fils, Vincent, ou regardant la télévision. Jamais, il ne lui fait le moindre reproche. Cela aurait pu durer longtemps, mais le sort va en décider autrement.
Fin 1992, Sandra et Pascal divorcent. Le jugement est prononcé aux torts de Summer et, la garde du petit
Vincent est confiée à sa mère, (Summer jouit d’un droit de visite d’un week-end sûr deux et d’un mois de vacance). Mais la tension entre les parents divorcés est à son comble. Sandra connaît le point faible de son ex-mari, c’est son petit Vincent, qu’il adore. Son fils le lui rend bien. A chaque fois que son père le ramène chez sa mère, il parle avec émerveillement de ce qu’il a fait pendant le week-end. Comment pourrait-il imaginer que cette joie est insupportable à Sandra ?

En mai 1993, Sandra Chapuis écrit une lettre au procureur de la république, accusant Pascal Summer, son ex-mari, d’entretenir des rapports trop étroits avec son fils, Vincent. En clair, cela revenait à dire : Avoir avec lui des rapports incestueux. Accusation gratuite...
D’autant plus monstrueuse que de nos jours, les pères sont de plus en plus nombreux à être victimes, à tort, de la plus infâmante des accusations : L’inceste. 75% des accusations d’abus sexuels dans les affaires de divorce et de garde d’enfant son fausses. Ces allégations sont devenues, pour certaines femmes sans
scrupules, le moyen ultime de se débarrasser du père de leur enfant. Pourtant, les magistrats suppriment avant toute enquête, à Summer son droit de visite. Pascal Summer se défend. Il fait examiner Vincent par des médecins qui déclarent que le petit garçon n’a subi aucun mauvais traitement. Un psychologue, après avoir interroger Vincent, écrit :
- « Ce petit garçon est très attaché à son père, il l’aime... »
Tant et si bien que Summer sera (blanchi), par le tribunal de Paris le 10 décembre 1993 et, récupère au bout de deux mois et demi une partie de son droit de visite. Dorénavant, il ne peut voir son fils qu’une fois toutes les trois semaines, durant une heure et demie, en présence d’un tiers, dans les locaux d’un centre (parents enfants). La première partie de l’existence de Pascal Summer s’achève.
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MessageSujet: Re: LE LIVRE...   LE LIVRE... Icon_minitimeVen 30 Mar - 2:48

Début 1994, Summer regagne sa région natale et, s’installe de nouveau dans la ferme de sa grand-mère. C’est-là, que va peu à peu naître un autre Pascal Summer. Il passe l’essentiel de son temps à boire et fumé. Il ne dort plus la nuit. Il renonce même, plusieurs jours de suite, à ouvrir les volets de sa chambre. C’est un homme à la dérive... Inquiète de son état, le voyant sûr les nerfs et prêt à craquer, Joséphine, sa grand-mère, fait venir un médecin. Summer est tellement déprimé qu’il faut le conduire à l’hôpital. Les médecins lui prescrivent des calmants, mais Summer ne veut pas entendre parler de médicaments et, refuse de les prendre. Pour le calmer, un médecin propose de téléphoner à son ex-femme et d’arranger une rencontre entre eux.

Mais Sandra refuse, sûr un ton ferme et définitif :
- « Je ne veux plus le voir... D’ailleurs, son fils aussi ne veut plus le voir. Dites-lui bien, qu’entre nous, tout est fini ! » Et elle raccroche.
Pour Summer, à qui le praticien rapporte ces propos, c’est le coup de grâce. A sa sorti d’hôpital, Summer reste quelques jours dans la ferme de sa grand-mère. Puis, sûr un coup de tête, il quitte l’Ile-Adam, et se fait engagé comme chauffeur de poids lourd par une société spécialisée dans le transport frigorifique. Pascal ne cesse de sillonner la Normandie. Mais pas une seule semaine ne se passe, s’en qu’il n’envoie une petite lettre pleine de tendresse à son fils. Il lui raconte ses journées, ses joies, ses peines... Pascal Summer vit désormais au Mobile Home Village, à Blonville Sûr Mer. C’est une sorte de vaste camping ou se louent à
l’année des terrains sur lesquels on peut installer sa caravane ou son camping-car. Avec ses allées gravillonnées, ses haies, ses jardins bien entretenus, le Mobile Home Village, à toutes allures d’un lotissement confortable ou les pavillons seraient remplacés par des caravanes. Summer habite dans l’une d’entre elles. Soigneux jusqu'à la maniaquerie, il l’entretient avec une attention qui fait l’émerveillement de ses voisins. Ceux-ci, tout comme son employeur et ses collègues ne remarquent en lui rien d’anormal, pas la moindre bizarrerie. Certes, il lui arrive de piquer des colères disproportionnées, par exemple quand on à le malheur de déranger le parfait alignement de sa collection de cassettes vidéos. Mais ce genre d’accès de violence est commun chez les vieux garçons et, Pascal Summer est bel et bien devenu un vieux garçon. On ne lui connaît aucune liaison, aucune amie. De son ex-femme, il n’en à pratiquement plus de nouvelles. Sauf quand il téléphone à Vincent. Il lui arrive de s’en plaindre amèrement, d’ailleurs et, de prétendre qu’elle fait tout pour l’empêcher de voir son fils. De toute évidence, son divorce l’a aigri, replié sur lui-même. De temps en temps, il se répand en propos amers sûr les femmes en général. Mais il ne semble pas davantage apprécier les hommes. On ne lui connaît aucun copain. Nul ne sait rien, en vérité, de ce qui se passe réellement dans la tête de Summer. Au fil des mois se développe en lui une attirance de plus en plus irrésistible pour les prostituées. Une attirance dans laquelle se mélange, inextricablement la haine, le dégoût, le mépris et le désir sexuel. Des prostituées, il y en à beaucoup sur les parkings réservés aux routiers qu’il fréquente lors de voyage au volant de son camion. Jeunes pour la plupart, ce sont souvent d’anciennes étudiantes, des filles en rupture de famille, des fugueuses, des paumées. Des proies faciles, en somme... Des victimes potentiellent à travers lesquelles, progressivement Pascal Summer commence à imaginer la silhouette de Sandra Chapuis, son ex-femme qui l’a quitté, et surtout, qui l’a privé de son fils et, dont il rêve maintenant de se venger par personnes interposées.

Le 15 mai 1994, sûr un parking, alors qu’il lave le pare-brise de son camion, Summer est abordé par une jeune tapineuse qui, après un bref échange de paroles, accepte de monter dans la cabine. Avec ses longs cheveux blonds, ses grands yeux sombres, sa bouche pulpeuse, la fille est magnifique. Quelque chose de trouble, dans son regard, trahit qu’elle est en manque d’héroïne. Alors, quand Summer lui propose de venir chez lui, à Blonville Sûr Mer, dans sa caravane au Mobile Home Village, n’hésite-t-elle pas un seul instant.
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MessageSujet: Re: LE LIVRE...   LE LIVRE... Icon_minitimeVen 30 Mar - 2:50

D’autant qu’il lui fait miroiter un supplément financier non négligeable si elle se montre vraiment très gentille. Une demie heure plus tard, la fille pénètre dans la caravane de Summer. La jolie blonde se déhanche et, s’effeuille dans le plus pur style des professionnelles de cabaret. Arrachant son tee-shirt et dévoilant ses superbes seins. Incapable d’imaginer un seul instant qu’elle n’en ressortira plus vivante. Que se passe-t-il alors ? Pourquoi, après avoir fait l’amour le ton monte-t-il brusquement entre Summer et la jeune prostituée ? Pourquoi, c’est sûr cette fille, dont il ne connaît même pas le prénom, que vont pour la première fois se déchaîner ses instincts meurtriers ? Toujours est-il qu’en quelques instants, Summer se transforme en bête fauve. A coups de poings d’abord, puis il empoigne un marteau et lui défonce le crâne. Le voilà maintenant dans sa belle caravane au sol immaculé, avec un cadavre sûr les bras. Qu’en faire ? Sans hésiter, Summer s’arme d’une scie-égoïne et commence à découper le corps de la pauvre fille. Un travail sanglant ! Dont il n’émergera qu’à l’aube, quand la malheureuse n’est plus qu’un amas de chair démembrer, dont il ne lui reste plus qu’à se débarrasser en jetant les morceaux dans différentes rivières de la région. Quelques jours plus tard, le 21 mai, deux hommes qui pêchent sûr la rive de la Soumise voient dériver au fil de l’eau un torse féminin. Affreuse découverte sur laquelle la police, pendant de longues semaines va s’interroger t’en tant en vain d’identifier celle à laquelle appartenait ce torse mutilé.

Plus de trois mois s’écoulent avant que les instincts monstrueux de Pascal Summer ne se déchaînent à nouveau. Cette fois, c’est en plein cœur de Deauville, juste en face du casino, qu’il prend à son bord une certaine Eve Lejeune, 23 ans, une jolie fille aux cheveux courts qui grimpe sans méfiance dans le camion de Summer, ignorant que celui-ci va être le théâtre des ultimes et cauchemardesques instants de son existence. En effet, Summer ne tarde pas à se jeter sûr elle, à la rouer de coups, à la ligoter et enfin à la violer. Il l’étrangle, puis il la suspend à un crochet de boucher se trouvant dans la remorque, découpe son cadavre et redémarre. Il parcourt une trentaine de kilomètres et jette les restes de la fille dans un fossé, ou un randonneur les récupérera quatre jours plus tard. Pascal Summer à maintenant deux victimes à son actif, mais il entend bien ne pas en rester-là. Dans la soirée du 5 octobre 1994, Summer embarque une fille de 25 ans, une prostituée sûre laquelle, dans un terrain vague, il va s’acharner, la ligotant, la bâillonnant, la frappant, puis la violant. Mais celle-ci, étrangement il renonce à la tuer. Il l’abandonne évanouie, et reprend son chemin, ses instincts provisoirement assouvis. Très provisoirement...
C’est un SDF qui découvre et libère la jeune prostituée. Aussitôt que la jeune fille à porté plainte, la police entreprend les premières recherches. Malgré la panique, malgré l’ombre aussi qui les enveloppait, ou Summer l’a forcée à se plier à ses répugnantes exigences, Véronique, c’est son nom, est parvenue à graver dans sa tête les traits de son agresseur. La description qu’elle en donne aux policiers est assez précise pour qu’ils dressent un portrait-robot. Ils disposent par ailleurs, d’une empreinte de semelle de chaussure, relevée tout prés du lieu de l’agression ou (l’inconnu), à abuser de sa proie. Mais, bien entendu, tout cela ne suffit pas à identifier Pascal Summer. Les enquêteurs ont rouvert tous les dossiers des pervers sexuels fichés dans le département et ils se font communiquer la liste des malades suivis. Enfin, ils étudient les nombreuses lettres de dénonciation qu’ils reçoivent. Au total, plus de trois cents cinquante suspects sont soumis à un interrogatoire serré. Plusieurs dizaines d’entre eux sont mis en garde à vue, mais tous les tests génétiques se révèlent négatifs.

Dès le lendemain soir, Summer pénètre dans le Bleus Mary, un bar de nuit tenue par Isabelle Faroppa. Une petite blonde de 31 ans, aux yeux rieurs et, qui menait une vie totalement transparente. Quand Summer quitte le bar, Isabelle gît à genoux devant la cuvette des toilettes pour Dame, sa jupe relevée, fesses nues. Sa
tête, défigurée, repose sur la faïence. Une tête rendue méconnaissable par les coups : Lèvres éclatées, dents cassées, pommettes fendues. Summer s’est tellement acharné sur cette fille qu’on ne distingue même plus les yeux, réduits à deux plaies rougies. Le sang a giclé partout, sûr les mûrs et le sol de carrelage jaune. La caisse enregistreuse (témoin), montre que la soirée à été plutôt calme. Isabelle a servi son dernier client à 23h18. Trois jours plus tard, l’autopsie d’Isabelle précise qu’elle à été violée, avant d’être tuer à mains nues, avec une rare sauvagerie. Les policiers notent d’ailleurs que la malheureuse s’est défendue avec l’énergie du désespoir, comme en témoigne la touffe de cheveux châtains retrouvée dans une de ses mains.

D’autre part, on découvre aussi des lambeaux de peau sous ses ongles, signe qu’elle a violemment griffé son agresseur avant de succomber. Le 11 octobre, le démon qui est en Summer se réveille. Cette fois, c’est sûr une auto-stoppeuse de 22 ans, une certaine Marie Simon que l’enfer s’abat. Rouée de coups, comme les autres, puis violée et étranglée, elle est enfin débitée à la scie et au couteau, ses restes sont jetés au bord d’une route.
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MessageSujet: Re: LE LIVRE...   LE LIVRE... Icon_minitimeVen 30 Mar - 2:51

A quelques kilomètres de Caen. Phénomène fréquent chez les tueurs en série, les pulsions criminelles de Summer, au fil du temps qui passe, se font de plus en plus pressantes. Entre chaque crime, les intervalles de répit s’amenuisent. Le 14 octobre 1994, juste trois jours seulement après le meurtre de Marie Simon, Pascal Summer repart en chasse. Et prend à son bord une fille de 28 ans, Sylvie Chomant, blonde aux yeux clairs qu’il a découverte, arpentant le bitume d’un parking pour poids lourd, en bordure de l’autoroute qui mène à Paris. Sylvie, à vrai dire, ne se prostitue qu’occasionnellement, quand le besoin d’héroïne se fait trop sentir pour qu’elle y résiste. Ancienne étudiante, elle à dû quitter l’université par manque de moyens, mais elle n’a nullement renoncé à une existence normale. Elle a même commencé à suivre des cours pour devenir dessinatrice de mode. Un rêve qu’elle ne réalisera, hélas, jamais, puisqu’elle va être violée et massacrée. Ses restes mutilés seront découverts un peu plus tard sur cette même autoroute.

Le 19 octobre 1994, soit huit jours après le meurtre de Sylvie Chomant, c’est Carole Delsaut employée de bureau qui va être la nouvelle victime de Pascal Summer.
En cette fin d’après-midi, Carole revient de son travail au volant de sa voiture, une Ford fiesta, et entreprend comme d’habitude de ranger son véhicule au premier sous-sol du parking situé sous l’immeuble ou elle habite. Munie de son bip, et sans quitter son siège, elle actionne l’infrarouge de sa télécommande qui commande l’ouverture du parking. Puis elle donne un coup d’accélérateur et descend la rampe d’accès conduisant au premier sous-sol. Sans se douter que quelqu’un à profiter de ce geste pour se glisser lui aussi, dans l’ombre de sa voiture. Ce quelqu’un, c’est Pascal Summer. Que fait-il ici ? Probablement ne sait-il pas vraiment lui-même comment son errance l’a amené jusqu'à ce parking. En tout cas, il à son couteau, une arme redoutable à la lame affûtée. Totalement inconsciente du danger qui la menace, Carole Delsaut a rangé sa voiture à son emplacement habituel. Autour d’elle, le parking est désert. Pas question de s’enfoncer dans les dédales du sous-sol pour gagner l’escalier. Elle préfère repasser par la rampe réservée aux voitures. Sans se douter que c’est précisément le chemin ou elle à rendez-vous avec son destin. Moins d’une minute plus tard, alors qu’elle va atteindre la surface, Summer se dresse devant elle, la lame de son couteau sous la gorge :
- « Pas un mot ou je te tue ! Suis-moi... »

Terrorisée, la jeune femme lui obéit. Par petites phrases précipitées, incohérentes, Summer se met à protester qu’il ne lui veut pas de mal. Et contredisant tous ces beaux serments, il se jette sûr elle, la prend par le bras et la pousse violemment en avant. Voilà la malheureuse entraînée vers les sous-sols, toujours sous la menace du couteau. Dans l’ombre, entre les carrosseries presque indistinctes des véhicules en stationnement, Summer la pousse vers le fond du parking. Bientôt, elle aperçoit la porte entrouverte d’un petit réduit obscur. Contrainte d’y entrer, elle se sent plaquée contre le mûr du fond. Où se trouvent-ils ?
Carole n’a guère le temps de trouver une réponse à sa question. Le contact froid de la lame contre sa gorge mobilise toutes ses pensées. Et c’est pétrifié qu’elle entend Summer lui commander de s’agenouiller et de lui faire une fellation. Son désir assouvi, il contraint Carole à se dénuder complètement :
- « Ne me faite pas de mal, je vous en supplie... » Lui dit elle. Pas de réponse de la part de Summer.
Une fois la jeune femme toute nue, Summer la ligote les mains dans le dos, et lui ordonne de marcher ainsi dans le parking.
- « Tu es vraiment très belle ! » Lance Summer d’une voix rauque.
Dix minutes plus tard, il abusera de son corps et ceci, à plusieurs reprisent, lui arrachant au passage une oreille avec ses dents. Puis il la bâillonne, et la contraint une nouvelle fois à entrer dans le petit réduit, l’enferme à l’intérieur en bloquant la porte avec une barre de fer. Et s’en va, sans le moindre remord. Carole ne sera délivrée que vers 22h15, soit deux heures après les faits, par des voisins qui l’entendent tambouriner contre la porte. Dés que Carole Delsaut porte plainte, les policiers qui enquêtent déjà sûr le meurtre de quatre jeunes femmes et le viol d’une autre, n’hésitent pas une seconde : Pour eux, toutes ces femmes ont été victimes d’un seul et même pervers. Convaincus que l’homme qu’ils recherchent est lui-
même domicilié tout proche, les policiers munis du portrait-robot, fait suivant la description de Véronique, entreprennent alors une minutieuse enquête de voisinage. Elle va vite porter ses fruits. Plusieurs témoins identifient le portrait du suspect, c’est celui, affirment-ils, d’un certain : Pascal Summer.

A l’aube du 21 octobre1994, vers 6 heures du matin et, sûre commission rogatoire d’un juge d’instruction, une impressionnante opération est déclenchée. Cinquante militaires de la gendarmerie y participent ainsi qu’une quinzaine d’inspecteurs de la police judiciaire. La police prend position autour de la caravane de Summer au Mobile Home Village de Blonville Sûr Mer. A un signal donné, les policiers se précipitent à l’intérieur et ne tardent pas à s’arrêter net devant une immense affiche sûr laquelle est écrite :
- « Désolé messieurs ! Mais je ne suis pas assez mûr pour aller en Prison... »
Summer s’est en effet, volatilisé dans la nature prenant soins de laisser le camion de la société pour laquelle il travaillait sûr le parking du camping. En attendant, une psychose a gagné le pays et réveillé chez certaines femmes des peurs ancestrales. Les semaines passent. Les gendarmes maintiennent en place un important déploiement de forces...
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MessageSujet: Re: LE LIVRE...   LE LIVRE... Icon_minitimeVen 30 Mar - 2:52

Paris,
Dès qu’elle débouche sûr le trottoir, Estelle Hurteau sent le froid vif de cette nuit du 5 décembre 1994. Après, la chaleur étouffante des bureaux, ou elle est restée tard pour fêter l’anniversaire d’une collègue, le contraste est saisissant. A pas rapide, Estelle, 25 ans, regagne son véhicule garé à deux pas des Champs-
Elyssées. Il est 1h10 du matin. Elle s’assoit au volant et tourne la clé de contact. Estelle n’achèvera pas son geste, comme surgie de nulle part, Summer se précipite vers la voiture, ouvre la portière arrière à la volée et, s’introduit dans le véhicule. Avant que la jolie brune aux yeux verts ait eu le temps de dire quoi que ce soit, le contact de la lame du couteau de Summer aux creux des reins, la transit d’effroi.
- « Démarre... » Lui dit-il.
Plus morte que vive, celle-ci, d’une main tremblante met le moteur en marche. Sous les ordres de (l’inconnu), Estelle a commencé à rouler. Puis, brusquement, sûr une nouvelle injonction, elle fait halte le long d’un trottoir dans une ruelle minuscule et mal éclairée. Là, Summer la contraint de se mettre toute nue mais de garder son manteau sûr les épaules. Estelle voudrait bien résister, mais la pression de la lame du couteau dans le dos se fait plus menaçante. A peine s’est-elle éxcécutée, qu’un nouvel ordre jaillit :
- « Tu vas sortir tout doucement de la voiture et, venir à côté de moi... »
Terrorisée, la jeune femme rejoint Summer sûr la banquette arrière. Il la fait s’accroupir sur le sol de la voiture et, la ligote, la bâillonne. La voiture redémarre. Dans quelle direction ? Mystère. Il lui semble qu’on traverse le boulevard périphérique, mais au fond, quelle importance ? Pour Estelle, la fin de soirée a déjà mal tournée. Arrêter à un feu rouge, elle s’enhardit à levée la tête et tente de jeter un œil au-dehors. Summer se retourne, lui met une claque et lui lance :
- « Reste coucher ! »
Estelle est encore loin, d’avoir touchée le bout de l’enfer.
A 1h35 du matin, Summer se gare non loin de l’avenue de Clichy dans le 18e arrondissement, ou il loue depuis peu une chambre dans un hôtel miteux. Summer libère Estelle et, la met en garde, au moindre faut pas, il la tue ! Arriver au 3e étage de l’hôtel, Estelle est poussé sans ménagement dans la chambre. Summer l’installe sûr le lit et, commence à la caresser. Recroquevillée sur elle-même, Estelle sent les mains de (l’inconnu), parcourir son corps, ses doigts pénètres à l’intérieur de son entre jambe. Puis, brusquement, Summer s’interrompe, lui ligote à nouveau les mains dans le dos et, la bâillonne. Deux heures plus tard, après l’avoir violée plusieurs fois de suite, Summer la roue de coups et, l’étrangle. Les restes du corps mutilés d’Estelle Hurteau seront retrouvés le 7 décembre au fond d’une poubelle.

Le 15 décembre 1994, en plein Paris de nouveau, dans le 7e arrondissement, une autre jeune femme est enlevée alors qu’elle aussi regagnait sa voiture. Il s’agit d’une prénommée Céline Lebourgeois et âgée de 21 ans. Prisonnière d’un bourreau qui va la violée. Elle sera massacrée à coups de hache. Les morceaux de son corps seront retrouvés le jour même par un jeune couple.
Les enlèvements et les meurtres d’Estelle Hurteau et de Céline Lebourgeois ayant eu lieu à Paris, ce sont les enquêteurs de la 6e division de police judiciaire qui sont chargés de l’enquête. Mais ils ne tardent pas à entrer en contact avec leurs collègues de la gendarmerie de Caen. Ils découvrent alors que cinq affaires, qui se sont déroulées dans les alentours de Blonville Sûr Mer, présentent des similitudes troublantes avec celle d’Estelle et de Céline. Dès lors, la machine policière se remet en marche. Le portrait-robot de Pascal Summer, est diffusé dans toute la presse. Les enquêteurs finissent par voir la chance leur sourire : Summer à été repéré dans le 18e arrondissement à Paris. Le 30 décembre Summer échappe à un guet-apens tendu par la police. Il s’enfuit par les toits de son hôtel. Dés le lendemain, Summer change de couleur de cheveux, il porte des lunettes maintenant. Sous l’identité de Jean-Philippe Potier, Summer loue une chambre dans un autre hôtel, rue Du Ruisseau. Il se sait activement recherché, ramassé sur lui-même, immobile au fond d’un fauteuil, et dans la totale obscurité il rumine...
Autour de lui tout est silence. Summer est seul, seul avec ses fantômes, ses souvenirs, ses ressentiments. Seul avec ce désir fou de vengeance qui le dévore, jusqu'à obscurcir totalement sa raison, voici presque qu’un an. On l’a insulté, salit, privé de son fils. Et il faudrait qu’il se calme ? Qu’il se soumette ? D’un coup de reins, il s’extrait du fauteuil. Le voilà debout, un verre de cognac à la main. Ses yeux expriment une énergie qui ne demande qu’à basculer dans la plus folle des violences. Dehors, il fait froid, le ciel noir est piqueté d’étoiles. Il est 1h15 du matin, Summer décide de sortir...

Après un dîner entre amis, Angélique Fisher regagne tranquillement sa voiture. Angélique, à la main sur la portière de son véhicule, lorsque, brutalement une ombre l’encadre. Tout se passe très vite, Summer l’assomme d’un coup de poing et, l’enferme dans le coffre de sa voiture. Une heure plus tard, Angélique est allongée toute nue sur le lit de Summer, les yeux bandés. A son réveille il l’avertit :
- « Si tu gueule... Je te tue ! »
Elle sera violée et, battue jusqu'à ce que tôt dans la matinée Summer décide de l’étranglée. Puis il découpe son corps et jette les morceaux dans la Seine. Ils seront repêcher le jour suivant par un marinier. Depuis ce jour, Pascal Summer décide de resté tranquilles quelques semaines même si le démon qui est en lui l’appelle fréquemment. En apparence, sa vie s’écoule sans heurts ni nouveau crime depuis qu’il a rencontré une certaine Mélody Briand, une superbe rousse de 30 ans. Summer la connaît depuis deux semaines, mais ce n’est que depuis quatre jours qu’il est devenu son amant. En janvier 1995, Summer vient s’installer chez elle, dans son studio de la rue Marcadet. Jusqu’ici, elle n’a guère eu de chance avec les hommes. La roue aurait-elle enfin tournée ? Elle ne va pas tarder à comprendre qu’hélas, il n’en est rien. Car Summer n’a aucune envie de vivre avec Angélique. Il lui fallait simplement trouvé une planque, sûr.
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MessageSujet: Re: LE LIVRE...   LE LIVRE... Icon_minitimeVen 30 Mar - 2:53

Le 4 février 1995, vers 16h00, Summer la ligote, la bâillonne, la roue de coups. Puis il empoigne son couteau et la poignarde 37 fois. Le cadavre d’Angélique est dépouillé de tous ses vêtements. Summer la découpe et fait glisser les morceaux du corps dans un sac en plastique, puis enferme le tout dans un deuxième sac qu’il referme. Ensuite, il traîne le lourd sarcophage en direction de la cage d’escalier, et
l’entrepose dans la cave. Tout est terminé. Summer remonte au studio, se met à rire sans aucune raison et se serre une bière. Personne, bien sûr, ne soupçonne que la malheureuse a cessé de vivre depuis des heures. Etant connue comme le loup blanc, le plus dur reste à venir. Summer doit faire croire qu’Angélique est vivante. C’est la clé de voûte du plan machiavélique pour conserver sa planque. Il procède alors à une manipulation destinée à égarer les soupçons. Une manipulation qui fera planer le doute pendant un an.
Pour la police, malgré des mois d’enquêtes et des dizaines d’auditions, Pascal Summer reste introuvable. Peut-être à t-il gagné l’étranger ? L’un des plus grands mystères criminels de ces dernières années a commencé...

Mai 1996, comme chaque jour depuis huit mois vers 14h30, Summer pénètre dans le parc municipal se trouvant juste derrière (son immeuble), et se laisse tomber sur la pelouse. Il ne reste jamais seul bien longtemps. Plusieurs adolescents abandonnent rapidement leur partie de foot pour venir s’asseoir auprès de lui afin qu’il leur débite, ses histoires abominables qu’il semble inventer à profusion.
Pascal Summer est un maître du récit d’horreur. Surtout qu’il avoue sans aucune modestie avoir le goût du sang dans la bouche. Il aime décrire aux gamins, avec de sanglants détails, la façon dont on doit s’y prendre pour étrangler une femme, suspendre son corps à un crochet de boucher avant de l’éventrer, de la mutiler, de lui retirer ses intestins et de se ( baigner dedans ). La veille, au moment de partir, Summer a même prétendu devant les mômes qu’il venait vraiment de tuer quelqu’un.
- « Alors, c’est vrai ce que tu nous as dit hier ? Lui demande Bruno, 16 ans.
- « Oui, c’est vrai, mon ami... Je lui es même bouffer la cervelle ! Après l’avoir découper en morceaux. »
Sûr ces paroles atroces, Summer se lève et s’éloigne tranquillement, poursuivi par les ricanements des gamins. Pas un d’autre eux n’a cru ce qu’il disait. Et pourtant.
Quelques jours après la scène du parc, un homme se présente au commissariat de la rue Du Poteau pour signaler la disparition de sa compagne, Amandine Fouchet, cette jeune femme de 29 ans n’a pas reparu chez elle depuis cinq jours. Ou est-elle passée ? Les policiers se mettent à sa recherche et interrogent, entre autres, les adolescents qui fréquentent le parc municipal donnant sur la rue Duhème. C’est ainsi qu’ils entendent parler des (vantardises) d’un certain Jean-Pilippe Potier. La piste s’avère bonne, car sous ce nom d’emprunt, le commissaire Battisti, croit reconnaître les traits de Pascal Summer, recherché par toutes les polices de France.
Summer sera interpellé le 28 mai 1996, par le commissaire Battisti et des inspecteurs Turel, Jouannet, et Valente. Placé en garde à vue et interrogé pendant de longues heures, Summer ne cherche pas à nier qu’il connaît Amandine, la disparue. En revanche, il soutient qu’il n’est pour rien dans sa disparition.
- « Dans ce cas, on va faire un petit tour chez toi. » Décide, le commissaire Battisti.
Arriver au studio, les policiers retourne tout l’appartement sans rien découvrir de suspect. Sans preuve tangibles, les policiers sont obligés de relâcher Summer. Pourtant, d’après certains indices, le commissaire Battisti est persuadé que Jean-Pilippe Potier et Pascal Summer, sont le même homme. (Pourquoi, ne pas avoir fait une comparaison d’ADN avec l’empreinte génétique retrouvée sur toutes les victimes ? Puisse que l’agresseur, à signer tous ses crimes...)
Le 30 mai, Summer sort du commissariat de la rue Du Poteau libre et, rentre chez-lui. De son côté le commissaire Battisti, fait mettre en place une surveillance discrète autour de l’immeuble où habite Summer. Malheureusement un grain de sable va se glisser dans le plan du commissaire Battisti, un de ces inspecteurs en plaque devant le domicile de Summer, commet une erreur qui lui sera fatale. En effet, l’inspecteur Turel, va prendre en filature Summer, et celui-ci le repère, à l’insu de tous Summer se cache sous une porte cochère attendant que l’inspecteur Turel arrive à sa hauteur. Etant vif comme l’éclair, Summer lui plante son couteau dans le ventre et le fait aller et venir de haut en bas. Puis il lui crève les yeux et lui arrache la langue. Summer s’empare de son arme de service (Un Smith&Wesson, calibre 9mm). Summer prend la fuite sans se faire remarquer. A la découverte du corps de l’inspecteur Turel, plus aucun doute ne persiste concernant la culpabilité de Summer, alias Jean-Philippe Potier. Malgré les avis de recherches, les portraits diffusés dans la presse et même à la télévision, il n’y à aucun résultat. Pascal Summer s’est une nouvelle fois volatilisé.
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Pascal
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MessageSujet: Re: LE LIVRE...   LE LIVRE... Icon_minitimeVen 30 Mar - 2:56

Aujourd’hui, Summer est au comble de sa propre folie. Une idée lui vient en tête, aller retrouver Sandra Chapuis son ex-femme et son nouveau mari pour les tués. Mais avant toute chose, il veut envoyer un message au commissaire Battisti.

Le 15 juillet 1996, ce jour-là, Paris est comme masqué par une brume de chaleur. Mais soudain, voilà qu’apparaît une silhouette. Il y à quelque chose d’étrange, d’anormal dans sa façon de marcher, ou plutôt de tituber. Elle se rapproche pourtant, lentement, en zigzaguant sur le bitume brûlant, le policier de garde du commissariat de la rue Du Poteau, distingue maintenant que c’est une jeune femme, mince, totalement nue, qui s’avance vers lui. Sûr tout le corps, elle porte des blessures sanguinolentes et un collier de métal lui enserre le cou, prolongé par une longue chaîne. A l’appel du policier de garde, d’autres policiers sortent du commissariat pour lui venir en aide. La pauvre fille, visiblement, est au bord de l’évanouissement, elle parvient à peine à articuler quelques mots incohérents. On la conduit alors, en la soutenant dans le bureau du commissaire Battisti. Là, on lui donne un peu d’eau, on l’enveloppe dans une couverture, afin de masquer sa nudité, et on appelle le SAMU. Mais avant de partir pour l’hôpital Bichat, la jeune femme transmet un étrange message à l’attention du commissaire Battisti :
« Je dois dire, que c’est de la part de Pascal Summer. Il en à marre de jouer au chat et à la souris avec la police, euh... Si vous en êtes capable, arrêter moi, avant que je ne tue mon ex-femme et son mari. Voilà, je ne crois pas avoir oublié quelque chose. »
Sabrina Senchez, c’est le nom de la pauvre fille. Summer la enlevée sur le parking d’une grande surface, ou elle allait mettre ses courses dans le coffre de sa voiture. Puis il la emmener dans une planque, un squat du côté de la porte de Clignancourt, là, il lui à arraché ses vêtements, et il s’est mit à lui pincer, et à frapper son sexe. Il l’a rouée de coups, l’attachant avec une laisse pour chien, lui entravant les poignets avec des menottes, et il la violée à plusieurs reprises. Avant de la libérée, elle à du apprendre par cœur le message à l’attention du commissaire Battisti.

Tremblay en France,
Tout le monde est endormi. Il n’y à plus une seule lumière allumée. La lune rousse est cachée par les nuages et, la légère pluie qui tombe depuis le début de la soirée noie la ville dans une pénombre fantomatique. Summer à le revolver Smith&Wesson dérober à l’inspecteur Turel, à la main, il s’impatiente. Voilà bientôt deux heures et demie qu’il attend sous la pluie l’arriver de Sandra Chapuis son ex-femme, et de son mari. Quand soudain, il reconnaît au loin la voiture de Sandra, une BMW noire. Arriver devant la porte du parking de son immeuble, Summer s’assure que son fils Vincent, ne soit pas dans la voiture. Puis il se précipite côté passager, et il tire instantanément deux balles à travers le carreau faisant éclaté la tête du mari de Sandra. Il y à du sang partout, sur le pare-brise, sur les sièges, le visage de Sandra est totalement recouvert de sang. Elle hurle comme une folle...
Summer fait le tour de la BM, et éjecte Sandra hors de la voiture. Elle se laisse glisser sur le sol, terrorisée. Penché sur elle, Summer le visage déformé par la haine, lui braque froidement le revolver sur la tempe.
- « Si tu bouge, je t’explose la tête ! »
Le doigt crispé sur la détente du Smith&Wisson. Il contemple son ex-femme avec des yeux hallucinés. C’est au prix de gros effort, qu’elle parvient à se calmer.
- « Je t’en prie, ne me tue pas... »
Il lui plaque un chiffon sur la bouche, puis la saisit par la taille, la soulève et l’emmène dans une voiture qu’il a volée en début d’après-midi.
- « Monte ! »
Sandra lui obéit. Summer démarre.
Au bout d’une heure, Summer se gare sous un pont, fait sortir Sandra de la voiture et se dirige vers une petite cabane. Là, il lui ordonne de se déshabillée complètement. Il la ligote les mains dans le dos, et lui bande les yeux. Debout, plaquer contre le bois de la cabane, il la viole. Puis il la roue de coups, lui casse le
nez, un bras.
- « Tu vas mourir par ou tu as pêcher... » Sortant son arme de sa poche, il fit pénétré le canon du revolver dans le sexe de Sandra, et il tira les trois dernières balles à l’intérieur de son ventre. Il fixa le corps de Sandra pendant un long moment, avant de la décapiter. Quelques heures plus tard, il récupéra son fils, Vincent, qui était chez sa nounou et, ils partirent vivre touts les deux au Portugal, sous l’identité de Pascal et Vincent Pires. Pour le commissaire Battisti, la partie s’était jouée sans qu’il ne puisse intervenir. Le 1er août 1996, il se tira une balle dans la tête. Laissant derrière lui, une femme et trois enfants.

Pascal.
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