LES LARMES DU COEUR
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Pascal
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MessageSujet: LE LIVRE...   LE LIVRE... Icon_minitimeVen 30 Mar - 3:56

Un ange blond passa...
Une douce source de chaleur qui s’est éteinte par une nuit d’août dans la canicule de Californie. Marilyn Monroe est morte, il y à maintenant quarante cinq ans. Officiellement au matin du dimanche 5 août 1962, à 4h 25. Elle avait 36 ans. Marilyn comptait encore sur deux ou trois doigts les amis qui ne l’avaient pas trahie. On la déclara suicidée, (Overdose). Trop de médicaments, trop de Dom-Pérignon, trop de... Et pas assez de chaleur humaine pour le corps le plus moelleux qui fut jamais photographié. Depuis sa mort, plus de 116 livres sont parus sur sa vie : Ses dernières années, ses derniers mois, ses derniers jours. Certains, bâtis sur commande afin d’engoncer le bon peuple Américain dans la guimauve, ceux ne voulant que la montrer en pleine gloire ou ceux voulant profiter de sa beauté pour en faire un peu de pognon. L’un des premiers livres faisant clairement état d’un assassinat fut écrit en 1964 par un ancien agent du FBI. Frank Cappell, qui s’interrogeait en 71 pages sur L’Etrange Mort de Marilyn Monroe. (Livre descendu dès parution), mais lu de prés par Edgar J.Hoover, directeur inamovible et haï du FBI. Lu également par une famille du Massachusetts qui venait de perdre, en novembre 1963, un de ses fils en la personne d’un président des Etats-Unis.

Les écrivains sont tous des flics sentimentaux : Et non ripoux ! Ils traquent l’information, l’explication, ce repos soudain de la raison agacée, par le raisonnement simple des mots qu’on jette sur le papier et qui tout à coup, sculptent un autre visage, pour une plus grande liberté sur la vérité. Un danger dans le maintien au pouvoir. Un objet. Mais cet objet savait écrire... Croyait en quelque chose qui n’avait déjà plus court, un peu comme moi d’ailleurs. Marilyn Monroe avait ses secrets. Elle les inscrivait dans un cahier rouge. Comme un scénario à apprendre par cœur. Il fallait le récupérer !

D’aucuns persistent à penser que les frères Kennedy, la Mafia, la CIA, et le FBI ne seraient pas étranger à l’origine du drame... Marilyn Monroe, déjà mythifiée de son vivant, devenait dans la mort la plus grande star de l’histoire du cinéma.


De son vrai nom : Norma Jeane Baker, née le 1er juin 1926 à Los Angeles, Marilyn Monroe à sans doute été l’actrice la plus célèbre du monde. Aimée, adulée par une foule innombrables d’inconnus... Pourtant, elle n’a jamais trouvé le bonheur. Orpheline, oubliée, déchirée dans son enfance, Marilyn courut toute sa vie après son identité, exprimant chaque jour davantage une soif de reconnaissance jamais assouvie. Cette course effrénée devait se terminée par un faux suicide dans sa villa d’Hollywood, le samedi 4 août 1962.

Peu après sa naîssance, le père de Marilyn Monroe quitte le foyer familial pour d’autres conquêtes. Sa mère, dont l’équilibre psychique est précaire, s’en débarrasse... Et la confie en nourrice a un couple qui habite juste en face de chez elle, (les Bolender). Quelques années passent entre l’amour des Bolender et celui de sa mère qui court après l’argent facile et les hommes. Puis, un jour, une crise de démence plus grave que les précédentes mène celle-ci à l’asile et Marilyn à l’orphelinat. Le destin de la petite fille est alors scellé. Si l’endroit n’est pas une prison, ce n’est pas non plus la joie. Elle quittera l’orphelinat à l’âge de onze ans pour se retrouver dans neuf autres foyers d’accueil jusqu'à l’âge de seize ans, période à laquelle elle décide de prendre son indépendance. Mais l’indépendance à cette époque s’appelle mariage. Il lui faut donc trouver un homme qui l’émancipe. Cela tombe bien, en face de chez elle, une famille d’Irlandais, (les Dougherty) ont un fils, Jim, plutôt bien fait de sa personne, et suffisamment attentif à elle pour l’attendrir. Ils se voient, se revoient de plus en plus souvent. Comme tous les adolescents, ils partagent leur temps entre la danse, le sport et les activités de plein air. Ils se plaisent et tout fini naturellement par un mariage, le 19 juin 1942.
Durant les deux années qui suivent, Marilyn est plutôt heureuse. Jim est un garçon pas trop compliqué, comme il se défini lui-même, et elle prend son rôle d’épouse très au sérieux. Seulement voilà, à cette époque, le monde n’est pas fait pour les gens heureux. C’est la guerre et celle-ci a tôt fait de rattraper le jeune couple. Jim est mobilisé dans la marine et part en Australie. Marilyn, qui s’est installée chez sa belle-famille, se trouve un emploi dans une usine d’armement. Excellente ouvrière, elle est rapidement détestée par ses collègues. Elle l’est encore plus quand la chance se présente à elle sous les traits d’un photographe de l’armée, David Covoner, qui la prend en photo pour illustrer un article sur les jeunes femmes travaillant pour les besoins de la guerre. Les clichés sont plus que réussis. Il faut dire aussi que le modèle est prometteur...
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MessageSujet: Re: LE LIVRE...   LE LIVRE... Icon_minitimeVen 30 Mar - 3:58

Plusieurs de ces photos circulent dans la presse et parviennent un jour à Emmeline Snively, la directrice d’une agence de mannequins, (La Blue Book Modeling Agency). Celle-ci est enthousiasmée et Marilyn est engagée à raison de dix dollars par jour. Ce n’est pas le paradis, mais c’est déjà un bon début, surtout qu’Emmeline est très satisfaite du travail de la jeune femme. Elle le confirmera d’ailleurs plus tard :
- « De toutes mes filles, Marilyn était la plus acharnée au travail. C’était la seule qui étudiait toutes ses épreuves... »
Evidemment, à son retour, Jim est très surpris. Désormais, la jeune femme s’est émancipée et évolue seule dans un milieu qu’il ne connaît pas et qui, quelque part, l’effraie. Les deux jeunes gens sont contraints de se rendre à l’évidence : Leurs chemins doivent se séparer. Ils divorcent en octobre 1946.
Quelques hommes vont alors traversés la vie de Marilyn, dont André de Dienes, un photographe talentueux. Il aime Marilyn, et ses clichés le prouvent. Pleins de lumières et de sourires. Ils mettent si bien en valeur la plastique de la jeune femme qu’ils se vendent dans plusieurs magazines prestigieux. La notoriété tant attendue pointe alors le bout de son nez. Quoi qu’il en soit, le milieu du cinéma la remarquée et Marilyn signe un contrat d’un an avec la 20th Century Fox. Mais croit-elle déjà en sa gloire prochaine ?
En tout cas, la compagnie ne mise pas un dollar sur elle. Certes, on lui donnera deux petits rôles dans : Scudda Oh ! Scudda Oh ! et Dangerous Years mais rien d’autre, et le contrat d’une année n’est pas renouvelé. Alors, Marilyn pose sous toutes les coutures, parfois nue, comme pour le photographe Tom Kelley. Par les hasards du commerce, elle apparaît même sur un calendrier célèbre, qui rapportera 750.000 dollars à ses éditeurs et relancera la carrière de Marilyn Monroe. Après un détour par la Columbia, ou elle obtient un rôle plus important dans Les Reines du Music-hall, on la retrouve auprès des Max Brothers dans Love Happy et dans un autre film sans importance. Même si ses rôles sont mineurs, réduits à quelques séquences, elle chante, danse, joue la comédie... Le succès n’est alors plus qu’une question de rencontres opportunes.
La première rencontre véritablement déterminante est avec John Huston qui l’auditionne pour son prochain film Quand la Ville Dort. Marilyn est engagée. C’est son premier rôle important. L’engrenage est alors en route.

Aussi avec la même ardeur pour que Joe Di Maggio ne la considère pas uniquement comme un faire-valoir mais comme une femme qui l’aime et qui attend d’en être aimée à son tour. Dans les deux cas, la bataille est loin d’être gagnée. D’un côté la compagnie la punit en l’envoyant jouer un western, au fin fond du Canada, le film n’est pas bon, l’actrice l’est. De l’autre, Joe la renvoie à ses contradictions. L’un des atouts majeurs de Marilyn, c’est bien sûr sa voix, chaude et sensuelle. Tous les producteurs savent que personne n’y résiste. On lui propose alors de chanter dans Joyeuse Parade de Walter Lang. Elle y chante effectivement trois chansons mais d’une manière qui fait plus ou moins scandale. On lui reproche même ses excès de boisson de plus en plus fréquents, mais peu importe, puisque le public la plébiscite, alors on continue... Sans se soucier des souffrances qu’endure l’actrice. Souffrances intimes, certes, et invisibles.

En fait, Marilyn souhaite qu’on l’écoute, qu’on la prenne au sérieux, qu’on fasse confiance à ses jugements, ses avis, ses goûts ! C’est simple, mais c’est déjà trop compliqué. Ce qu’elle revendique n’est interprété que comme un caprice de star. Il n’y a là, pas de quoi fouetter un chat.
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MessageSujet: Re: LE LIVRE...   LE LIVRE... Icon_minitimeVen 30 Mar - 4:00

A cette époque, Marilyn attend encore soutien et réconfort de la part de ceux qui disent l’aimer. Mais là encore, c’est la catastrophe. Joe Di Maggio est aussi désorienté que les autres. L’issue est inévitable : Ils divorcent. Heureusement, elle est encensée pour son rôle dans Sept Ans de Réflexion de Billy Wilder. Elle vient de créer sa propre maison de production, et les studios lui consentent des contrats beaucoup plus intéressants. Il n’empêche, que l’ambiance étouffante d’Hollywood ne lui convient plus. Elle préfère alors rejoindre New York... Et y suivre assidûment les cours de Lee Strasberg à L’Actor’s Studio. Elle veut améliorer son jeu, en un mot devenir une comédienne accomplie. Bien sûr, elle n’est pas comprise. Comédienne ? Elle l’est avec son corps, cela suffit !

Marilyn se fiche des sarcasmes. A New York, elle est heureuse comme elle ne l’a pas été depuis fort longtemps. Indépendante, en bonne santé, elle se sent acceptée, non pas pour son charme sensuel, mais pour ce qu’elle est vraiment. Elle est d’autant plus heureuse qu’elle rencontre Arthur Miller, qui devient rapidement un ami, puis un amant. L’homme a tout pour la fasciner. Il est aussi prudent et réservé qu’elle est extravertie. Ils se complètent à merveille. Ils vont s’aimer. Le grand Arthur Miller, une belle conscience qui déclara lui faire un somptueux cadeau (moyennant 250.000 dollars et vivant à ses crochets) : Le scénario des Misfits. Mise en scène John Huston. Quelques temps plus tard, en 1956, elle tourne dans Bus Stop de Joshua Logan. Nul doute, Marilyn a bien profité des leçons de Strasberg. De l’avis de nombreux critiques, elle est même excellente. Son jeu s’est considérablement amélioré. Elle n’est plus seulement une vedette au sex-appeal ravageur, mais une véritable comédienne. Les efforts de Marilyn son enfin récompensés !

Le 1er juillet 1956, elle épouse Arthur Miller. Dans la presse, c’est le déchaînement : L’intelligence, dit-on, épouse la beauté...
Tout semble lui sourire, il ne lui reste plus qu’à aller tourner avec, et sous la direction de Laurence Olivier dans Le Prince et La Danseuse dont elle a acquis les droits, pour être parfaitement heureuse. Toutefois, comme souvent dans la vie de Marilyn les événements ne prennent pas une tournure logique. L’accueil que réserve l’Angleterre au célèbre couple Miller-Monroe n’est pas des plus cordiaux. On se moque de la raideur de l’un et de l’inculture de l’autre. Mais en plus, les rapports de l’actrice avec Laurence Olivier sont exécrables. Le tournage s’éternise. On perd beaucoup d’argent. Tous les ingrédients sont réunis pour réaliser un film raté. Et c’est évidemment le cas. L’image de Marilyn a pris un coup sévère et le mariage avec Miller en subit les conséquences. Des nuages apparaissent... En fait, elle crie son désespoir, mais là encore personne ne l’entend, ou ne veut entendre.
Pas plus Miller que les producteurs. De retour aux Etats-Unis, Marilyn partage son temps entre New York et la ferme de Miller dans le Connecticut. Pour elle, c’est un havre de paix. Elle est beaucoup plus détendue. Enfin elle est enceinte, ce qu’elle souhaitait depuis longtemps. Le couple a beau connaître de bons et mauvais jours, la tentation de se reconnaître heureux est-là, a portée de main, mais il faudrait que le destin l’aide un peu. Or il ne l’aide pas. On dirait même qu’il prend un malin plaisir à l’enfoncer. Deux fausses couches et une intervention chirurgicale dans les mois qui suivent effacent vite toutes illusions. Marilyn n’est pas faite pour le bonheur conjugal. Miller et elle ne vivent plus l’un avec l’autre, mais l’un à côté de l’autre.
Elle accepte alors deux rôles. L’un dans Certains l’Aiment Chaud, l’autre dans Le Milliardaire. Dans le premier, elle est parfaite, dans le second, elle l’est aussi. Puis elle rencontre Yves Montand. Curieusement, entre ces deux êtres aussi différents le courant passe immédiatement. Pour elle, Montand est l’homme le plus séduisant qu’elle ait jamais rencontré. C’est probablement vrai si l’on considère qu’il est le seul à pourvoir l’arracher à ses somnifères, à l’alcool, en un mot à sa déprime chronique. Elle se jette alors dans les bras de l’acteur Français qui ne fait rien pour l’en dissuader. La presse soupçonne Marilyn de vouloir divorcer d’Arthur Miller pour épouser Yves Montand. Mais l’aventure tourne court.

Après avoir longuement hésité, Yves Montand déclare qu’il retourne en France et reste avec Simone Signoret. La boucle est bouclée. Marilyn se retrouve seule...
Dès lors, l’existence de Marilyn Monroe n’est plus qu’une suite de dépressions et de problème qu’elle ne peut résoudre. Et cette fois, même le cinéma ne peut l’aider. Les somnifères, pris sans discontinuer, lui procure le repos artificiel mais pas la paix. La souffrance est toujours-là, intolérable. Durant l’été 1960, elle commence le tournage des Désaxés sous la direction de John Huston. Le scénario et la distribution promettaient un beau film mais, entre les angoisses et les problèmes de boisson de Marilyn et de Montgomery Clift, la jalousie de Miller, et Clark Gable malade du cœur, la partie est difficile pour John Huston. Le tournage prend inévitablement du retard, plusieurs semaines, et coûte de plus en plus cher.
Marilyn va de plus en plus mal. A la fin du mois d’août, on doit l’hospitaliser pour quelques jours à Los Angeles. Revenue sur les lieux du tournage, elle reprend son rôle, et le film est enfin terminé le 4 novembre. Le 11, Marilyn annonce sa séparation d’avec Arthur Miller et le 17, Clark Gable meurt d’une crise cardiaque. Quelques semaines plus tard, elle est accusée par la femme de l’acteur, Kay Gable, d’avoir été la cause de sa mort. Gable n’était plus-là pour démentir. Et la campagne de dénigrement était orchestrée de très haut. Par ceux pour lesquels Marilyn Monroe ne fut qu’un morceau de viande ! Cette fois Marilyn n’en peut plus. A bout de force, elle décide de se suicider en sautant par la fenêtre. Elle échoue et, en février 1961, entre en traitement dans une clinique psychiatrique de New York avant de se réfugier à Los Angeles. Les jours, les semaines passent jusqu’en avril 1962, date à laquelle la 20 th Century Fox lui demande de jouer dans Quelque chose Doit Craquer, sous la direction de George Cukor. Mais ses apparitions sur le plateau se font de plus en plus rare, en trois semaines de tournage, elle n’est présente que six jours ! La Fox licencie alors Marilyn, lui intente un procès et lui demande : 750.000 dollars d’indemnités. Dès lors, la dégradation de la santé de Marilyn s’accélère. Elle n’arrive plus à dormir... Elle abuse de somnifères, elle en prend plus que d’ordinaire ?
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MessageSujet: Re: LE LIVRE...   LE LIVRE... Icon_minitimeVen 30 Mar - 4:01

Samedi 4 août 1962 :
Dans le cartier chic de Brentwood, à Los Angeles, Marilyn Monroe, qui demeure au 12305 Fifth Helena Drive, est réveillée depuis longtemps. Quelle chaleur ! Le thermomètre affiche déjà 28°C. En maudissant le Santa Ana, ce vent du désert qui étouffe la ville, Marilyn boit son jus d’orange, elle songe à la nuit qu’elle vient de passer à faire les cent pas dans sa chambre car des coups de téléphones anonymes l’avaient empêchée de dormir...
- « Laissez Bobby Kennedy tranquille, laissez Bobby tranquille. » Répétait une voix inconnue. Qui était-ce ? Ethel Kennedy, son épouse ? La CIA ? Le FBI ? La Mafia ? Soudain, un frisson lui parcourt l’échine. Elle s’est fourrée dans un sacré guêpier, mais elle s’en sortira ! Elle leur fera voir, à ces deux Kennedy de malheur, de quoi Marilyn est capable ! Elle balancera tout à la presse : Oui, John et Bobby, ces deux pères de famille si sympathiques, elle les avait eus dans son lit ! Ensuite, ils s’étaient débarrassés d’elle comme deux gros salauds ! L’Amérique, allait enfin connaître la vérité, rien que la vérité.
Perdue dans ses pensées, elle en oublie presque son rendez-vous avec un photographe du magazine Playboy. Pour patienter, Marilyn sort dans le jardin, histoire d’arracher des mauvaises herbes avant d’inspecter la parcelle où elle compte planter quelques citronniers et de nouveaux massifs. A 11h30, son attachée de presse, Pat Newcomb, fait une apparition. Invitée pour le week-end, elle compte bien profiter de son séjour pour ramener Marilyn à la raison : Ne rien dire, et surtout ne rien faire qui puisse entacher la réputation des Kennedy. Au même moment, à quelques kilomètres de là, Bobby Kennedy se fait déposer en hélicoptère sur l’héliport de la 20th Century Fox, ou il a ses habitudes comme membre du conseil d’administration. Par la suite, le FBI affirmera que le ministre de la Justice n’était pas à Los Angeles ce jour-là...

Vers 15h00, Eunice Murray, la gouvernante de Marilyn, et Norman Jefferies, son homme à tout faire, aperçoivent deux hommes qui se dirigent vers la maison. Il s’agit de Bobby Kennedy et de son beau-frère, l’acteur Peter Lawford, qui est aussi un ami intime de Marilyn. Les deux domestiques sont sèchement priés d’aller faire un tour. Ils obtempèrent. Bobby et Peter sont venus chercher quelque chose que Marilyn refuse de leur donner.
- « Ou est ton journal, ou est-il ? » Vocifère Bobby, de plus en plus menaçant. Ils repartiront bredouille ! Lorsque les domestiques reviennent, ils trouvent Marilyn en larmes, complètement hystérique. Puis elle se rue sur le téléphone pour appeler d’abord son psychiatre, le docteur Greenson, qui passera la réconforter un peu plus tard, dans l’après-midi. Ensuite, Marilyn parvient à joindre son vieux confident et ami, Sidney Guilaroff. Elle lui murmure, entre deux sanglots :
- « Bobby Kennedy est venu me voir, il a crié après moi et m’a bousculée. J’ai la trouille Sidney. Je suis en danger ! » Et pause cause : Ce fameux journal, que Bobby Kennedy veut récupérer à n’importe quel prix, est une petite bombe ! Marilyn y a minutieusement consigné toutes les conversations secrètes auxquelles elle avait fortuitement assisté au côté de John Fitzgerald Kennedy. Dans certaines pages se trouve les moindres détails des projets d’assassinat de Fidel Castro par la CIA, les relations (d’affaires) qui existaient entre le clan Kennedy et les pontes de la Mafia... Ce n’est pas pour rien, si le grand (ami) de Marilyn, Frank Sinatra, qu’elle pensait d’ailleurs épouser, la drogue et la fait violer, puis filmer et photographier par des membres de la Mafia afin de la compromettre par des photos scandaleuses.
Quelques jours avant sa mort. Elle qui pensait l’épouser, elle en épousera d’autres, qui en ont bien profité ! Prise de panique, Marilyn ne lâche pas son téléphone, joignant les rares amis qui lui restent encore. Elle rappelle Sidney Guilaroff :
- « Je sais un tas de secrets sur les Kennedy. » Lui avoue-t-elle.
- « Quel genre ? » Lui demande-t-il.
- « Des dangereux. » Souffle-t-elle avant de raccrocher.
Ensuite, elle supplie son amie Jeanne Carmen de venir passer la nuit chez elle. Souffrante, celle-ci refusera, ce qu’elle regrettera amèrement.
Le crépuscule tombe, l’air est étouffant. Elizabeth Pollard, la voisine de Marilyn, reçoit, comme chaque samedi soir, quelques amies pour jouer aux cartes. Alertée par les crissements de pneu d’une Mercedes noire, elle s’approche de la fenêtre et jette à la cantonade :
- « Regardez ! Bobby Kennedy se rend chez Marilyn en passant par la fenêtre de sa chambre... » Deux sbires du FBI l’accompagnent. Vers 22h30, Marilyn appelle quelqu’un au téléphone et perd connaissance. Les domestiques aperçoivent les trois hommes quitter les lieux furtivement. Maf, le caniche de Marilyn aboie dans le pavillon d’amis. La lumière y est allumée. Dévêtue, Marilyn gît sur le ventre en travers du divan, une main agrippée au téléphone. Son pouls bat encore...

La gouvernante prévient immédiatement le docteur Greenson et l’ambulance. Peter Lawford et Pat Newcomb, l’attachée de presse de Marilyn, viennent juste de faire leur entrée. Marilyn est dans un état comateux. Deux ambulanciers l’ont déplacée sur le sol pour la ranimer. Le docteur Greenson, son psychiatre, donne l’ordre de tenter une réanimation cardio-pulmonaire avant de lui faire une injection d’adrénaline directement dans le cœur. Trop tard : Norma Jeane Baker, alias Marilyn Monroe, est morte.
Le docteur Hyman Engelberg, le médecin traitant de Marilyn, vient juste d’arriver. Le corps de l’actrice est alors transféré dans sa chambre, située dans la maison principale. En quelques minutes, les lieux se remplissent d’officiers en civil, qui évoquent déjà, et devant Eunice Murray, Norma Jefferies, l’hypothèse d’un (suicide à huit clos). Ils disparaîtront un peu plus tard, aussi mystérieusement qu’ils étaient apparus... Mais revenons quelques instants à Bobby Kennedy et à ses deux acolytes. Avaient-ils vraiment l’intention d’assassiner Marilyn Monroe ?
(Ils ne sont pas arrivés avec l’idée de simplement la neutraliser en la droguant, pour pouvoir tranquillement fouiller ses papiers, notamment ceux qui se trouvaient dans le pavillon d’amis, et mettre la main sur son fameux journal. Au contraire, tout porte à croire, à un crime prémédité. Il n’y a aucun doute : Bobby Kennedy à belle et bien tué Marilyn Monroe. A savoir maintenant si le coup fatal a été porté par lui, ou par l’un des deux agents du FBI. Mais une chose est sûre, ce trio est responsable à 100% du décès de Marilyn, et c’est bien Bobby Kennedy qui a exigé ce sacrifice au nom de la raison d’Etat !) Et pourquoi, les quatre témoins les docteurs Greenson et Engelberg, les domestiques Murray et Jefferies, mettent-ils maladroitement au point le scénario d’une mise en scène macabre ? Maquiller la mort de Marilyn Monroe en un suicide par ingestion d’une trop forte dose de barbituriques.
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MessageSujet: Re: LE LIVRE...   LE LIVRE... Icon_minitimeVen 30 Mar - 4:03

A minuit, le Sergent Jack Clemmons prit son poste au commissariat de police de West Los Angeles. Les premières heures de ce dimanche 5 août 1962 furent très calme, jusqu'à cet appel : A 4h25 du matin, le téléphone sonne, le Sergent Clemmons prend la communication. Un certain docteur Hyman Engelberg, lui annonce le suicide de sa célèbre patiente. Quand le Sergent Clemmons arrive au 12305 Fifth Helena Drive, le portail de la villa est grand ouvert. Une ambulance stationne sur le terre-plein. Clemmons frappa à la porte. Il entendit dans la maison des pas et des conversations murmurés. Il frappa de nouveau. Il se passa une bonne minute avant qu’on allume la lampe du porche et qu’Eunice Murray vienne lui ouvrir... Elle conduisit le Sergent Clemmons dans une chambre où gisait le corps de Marilyn Monroe, en travers du lit. Clemmons note que la chair est froide, rigide, et porte des traces de bleus et d’ecchymoses. Marylin tient encore dans sa main le combiné du téléphone. La fenêtre est casée mais il n’y a pas d’éclats de verres sur l’épaisse moquette de la chambre. On avait rabattu un drap sur la tête de Marilyn, ne laissant visible qu’une mèche de cheveu blond platine. Dans l’ombre, le docteur Hyman Engelberg, était assis, s’emblant être abattu, prés du lit. Un peu plus loin, un autre homme, à l’air tourmenté se présenta comme le docteur Ralph Greenson.
- « Elle s’est suicidée ! » Affirme d’un ton lugubre le docteur Greenson. D’un geste las, montre de la main, sur la table de nuit, plusieurs flacons ayant contenus des tranquillisants et des somnifères. De quoi faire passer n’importe qui, de vie à trépas. Le Sergent Clemmons avait vu bon nombre de suicidé et, contrairement à l’idée reçu selon laquelle une surdose de somnifères est une manière facile et indolore de mourir, les victimes souffrent habituellement de convulsions accompagnées de vomissements et meurent dans une posture différente de celle du corps de Marilyn. Elle était à plat ventre, la tête dans un oreiller, les bras le long du corps, le bras droit légèrement plié, les jambes allongées toutes droites.
En d’autres thermes, le corps de Marilyn Monroe, gît sans un faux pli sur son lit, comme si elle allait se réveillée d’une seconde à l’autre. Alors que d’ordinaire, les suicidés se débattent et leurs visages portent les stigmates d’une pénible agonie.
- « Avez-vous déplacé le corps ? » Demanda le Sergent Clemmons avec méfiance. D’une seule voix les deux médecins répondent que non.
- « Avez-vous tenté de la réanimer ? »
- « Il était trop tard ! » Répond le docteur Greenson avec agacement.
- « Savez-vous a quelle heure, elle a pris les comprimés qui auraient causé sa mort ? »
- « Nous ne savons pas. » Répondent encore une fois les deux médecins.
Quand le Sergent Jack Clemmons se retourna pour parler à Eunice Murray, il se rendit compte que la gouvernante avait quitté la pièce. Contrarié qu’elle se soit absentée sans sa permission, il la retrouva dans la buanderie, ou machine à laver et séchoir étaient en marche. Elle pliait du linge sur le plan de travail et elle lui sembla agitée. Clemmons s’étonne de ce que Eunice Murray ait jugé urgent de faire ses lessives en un moment pareil, alors que sa patronne repose sans vie dans la pièce voisine. Il s’étonne aussi de l’air renfermé, du regard fuyard de la gouvernante qui tente de s’esquiver quand il s’approche. Qu’a-t-elle à se reprocher ? Pourquoi cette attitude défensive ? Le Sergent Clemmons la questionne :
- « Quand avez-vous découvert le drame ? »
- « Peu après minuit, j’étais allée me coucher vers 22 heures, il y avait un trait de lumière sous la porte de Marilyn. Je me suis dit qu’elle devait dormir ou qu’elle parlait avec quelqu’un au téléphone. Alors, je suis allée me coucher. A minuit, je me suis réveillée, parce que je devais aller aux toilettes. J’ai vu que la lumière filtrait toujours sous la porte. Cela m’a inquiété, j’ai voulu ouvrir la porte, j’ai tambouriné, crié, mais Marilyn ne répondait pas. »
- « La porte était fermée à clef ? » Demande Clemmons.
- « Oui, fermée de l’intérieur. » Répond Eunice Murray.
- « Et qu’avez-vous fait après ? »
- « J’ai appelé le docteur Greenson, son psychiatre qui n’habite pas très loin. Quand il est arrivé, elle ne lui répondait pas non plus. Alors, il est sorti dans le jardin et a regardé par la fenêtre de la chambre. Il a vu Marilyn couchée, immobile sur son lit, et il lui a trouvé une mine bizarre. Il m’a dit : Nous l’avons perdue ! Puis il a cassé la vitre à l’aide d’un tisonnier, pour pouvoir entrer dans la chambre... »
- « Ensuite ? » Interroge, le Sergent Clemmons.
- « Le docteur Greenson à pris peur et a préféré appeler le docteur Engelberg, le médecin traitant de Marilyn. »
Clemmons fonce les sourcils. Si le corps de Marilyn Monroe a été découvert peu après minuit, pourquoi avoir attendu si longtemps avant d’alerter la police ? C’est en effet qu’à 4h25 du matin que le téléphone a sonné au commissariat. Eunice Murray se justifie d’un haussement d’épaules.
- « J’étais sous le choc. Je devais m’habiller. Je me doutais que, une fois la nouvelle du décès de Marilyn divulguée des centaines de curieux rappliquerait ici. Je voulais ranger et mettre en ordre la maison. J’ai fait venir Norman Jefferies l’homme à tout faire qui s’occupait de l’entretien. C’est lui qui a réparé la vitre que le docteur Greenson a dû briser pour pouvoir entrer dans la chambre de Marilyn. »
Après avoir scrupuleusement noté les paroles de la gouvernante dans son calpin, Clemmons demanda aux médecins pourquoi ils leurs avaient fallu prés de quatre heures pour appeler la police. Le docteur Greenson répondit :
- « Il nous a fallu obtenir l’autorisation du service de publicité des studios. Marilyn était sous contrat. Cette affaire nous dépasse. »
- « Qu’avez-vous fait pendant ces heures ? »
- « Nous avons bavardé. » Marmonna le docteur Engelberg.
Le Sergent Clemmons ouvre et ferme la porte de la chambre de Marilyn. L’épaisse moquette rend l’opération impossible, pas un rai de lumière ne filtre sous la porte car la moquette forme un bourrelet. Eunice Murray a menti ou se trompe en déclarant avoir aperçut de la lumière sous la porte de Marilyn. Plus tard, la gouvernante reconnaîtra s’être trompée. Clemmons cherche en vain dans la chambre de Marilyn le verre d’eau qui aurait dû logiquement se trouver prés des flacons de médicaments, soit sur la table de nuit, soit sur la moquette. Difficile d’avaler plusieurs de ces gros comprimés sans les faire passer avec quelques gorgées d’eau. Mais il n’y pas de verre, pas de bouteille d’eau non plus. Et, dans la salle de bain adjacente à la chambre, l’eau est coupée pour cause de travaux. Clemmons trouve suspecte la hâte avec laquelle Eunice Murrey a fait remplacer le carreau caser. Comme s’il fallait à tout prix cacher un détail compromettant.
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MessageSujet: Re: LE LIVRE...   LE LIVRE... Icon_minitimeVen 30 Mar - 4:07

Par exemple des éclats tombés côté jardin et non côté chambre, comme cela aurait dû se produire si Greenson disait vrai. A bout de fatigue, le Sergent Clemmons regagnera son bureau dans l’aube naissante. Des idées lancinantes occupaient son esprit. Malgré les nuages rose tapissants l’horizon et les toits de Los Angeles, Clemmons est persuadé qu’on lui ment. Il était certain que le corps de Marilyn avait été déplacé, et il se demandait de quoi les médecins avaient bien pu parler pendant quatre heures, avant d’appeler la police. Pourquoi n’avait-il pas trouvé de verre dans la pièce fermée à clef ? Il n’y avait plus aucun doute, le Sergent Jack Clemmons, venait de mettre les pieds sur un terrain bigrement miné.

A partir de là, le Sergent Clemmons sera écarté de l’enquête. Et ne posera plus ses embarrassantes questions ? C’est le Sergent Robert Byron et le Lieutenant Grover Armstrong qui seront chargés de l’enquête. Et c’est la porte ouverte aux déclarations fantaisistes et aux pires mensonges. En effet, les déclarations des deux médecins, Engelberg et Greenson, ainsi que d’Eunice Murrey, la gouvernante, non plus grand chose à voir avec ce qu’ils ont confié au Sergent Clemmons. Peu importe, d’ailleurs, puisque leurs réponses ne sont pas enregistrées sous serment, pas plus que les autres témoignages portant sur le décès de Marilyn. Jamais, au cours de cette mystérieuse affaire, un témoin ne sera entendu sous serment. Cette fois donc, les trois témoins principaux du drame déclarent avoir constaté le décès de l’actrice non pas vers minuit mais vers 3h30 du matin. Toutefois, le Sergent Byron notera l’évidente mauvaise volonté apportée par Eunice Murray à répondre à ses questions.
- « Elle semblait réciter une leçon trop bien apprise, au mot prés. Elle détournait les yeux et transpirait, comme si elle craignait d’en dire trop ! » Déclara-t-il quelques années plus tard. Par la suite, l’enquête révélera que Pat Newcomb, l’attachée de presse de Marilyn, avait été avertie de la mort de l’actrice bien avant 4h00 du matin et qu’elle s’était rendue en trombe au domicile de cette dernière pour fouiller bureaux et tiroirs. Que cherchait-elle de si urgent ? Déjà, à l’époque des bruits laissent entendre que Marilyn, star adulée, est l’amie intime de John Kennedy, président du pays le plus puissant du monde, amie aussi de son frère Bobby Kennedy magistrat suprême et ministre de la Justice.

Ce dimanche 5 août, le brûlant vent du désert souffle sur Los Angeles. La température frise les 34°C. Journalistes, photographes et simples curieux se pressent devant le domicile de Marilyn Monroe. Et l’on murmure déjà, que la mort de l’actrice n’est pas naturelle. Pourtant, l’acteur Peter Lawford, marié avec Patriçia Kennedy, la sœur du président fait état d’un ultime appel de Marilyn, déprimée, lui demandant de dire :
- « Au revoir au président. » Sou entendu, le président Kennedy.
Lee Strasberg, fondateur du renommé Actor’s Studio fréquenté par Marlon Brando, Paul Newman, Montgommery Cliff et bien d’autres, refuse d’entériner le suicide de Marilyn. D’après lui, et d’après Paula Strasberg, son épouse, répétitrice artistique de Marilyn, celle-ci n’aurait jamais pu commettre ce geste. Alors, connivence entre puissants du moment ? Ou réaction sincère basée sur des paroles que Marilyn aurait prononcées peu avant sa mort ? Relancé sur ce sujet, Strasberg affirmera toujours que l’actrice n’aurait jamais pensé à se suicider après ce qu’elle leur avait révélé... Quelle était la teneur de cette révélation ? Un événement heureux à venir ? Marilyn, doutant de tout, de son talent, de ses amours, de ses amants, plaçait-elle ses espoirs dans une maternité seule capable de lui faire prendre une nouvelle direction dans cette vie trouée de regrets, de déceptions et entrecoupée d’excès de boisson et de prises médicamenteuses fréquentes ?

Tout est possible. Ce qui est sûr, c’est que quelques jours après le décès de Marilyn, ses proches ont, tous et en bloc, soit modifié leurs déclarations, soit carrément soutenu des faits incohérents. Le docteur Engelberg, Eunice Murray, Pat Newcomb et bien d’autres ont-ils agi sous la menace ? Craignaient-ils de subir le sort de Marilyn Monroe ? Bien des années après le drame, Eunice Murray, témoin capitale, affirmera qu’à 22h45, la nuit du samedi 4 août 1962, Marilyn vivait encore malgré la dose de barbituriques qui démontait son organisme. Une ambulance, alertée, s’était rendue au domicile de l’actrice. Et après ? Les médecins chargés de sauver Marilyn ont-ils forcé la dose sans le faire exprés ? Avaient-ils reçu des ordres ? Et si oui, de qui ? Ou bien la vérité est-elle encore ailleurs ?
Quand le docteur Thomas Noguchi, récemment nommé médecin légiste adjoint, arrive à la morgue de Los Angeles ce dimanche 5 août 1962, à 6h30 précises, il est loin de se douter de l’identité de sa futur (cliente). Une note signée par son supérieur, le coroner Theodore Curphey, lui enjoint de pratiquer l’autopsie sur une certaine Marilyn Monroe. Le docteur Noguchi ignorait à ce moment-la, que la célèbre actrice était morte et pensa que la personne à autopsier portait le même nom qu’elle. Quand il apprit qu’il s’agissait effectivement de la vraie Marilyn Monroe, il trouva curieux que le coroner Curphey l’ait choisi comme légiste. En effet, ce serait plutôt au coroner en personne de la pratiquer ! Mais les ordres sont clairs... Le docteur Noguchi vérifia la liste des corps arrivés à la morgue dans la nuit du samedi à dimanche et s’étonna de ne pas y trouver le nom de l’actrice. Lionel Grandison, adjoint du coroner, est lui aussi très surpris. Le corps de Marilyn n’est pas à la morgue. Grandison entreprit une recherche et trouva le corps de Marilyn Monroe aux pompes funèbres de Westwood Village.
Première irrégularité : (Quand les gens meurent de cause naturelle à l’hôpital, leur corps y est généralement conservé jusqu'à ce que les dispositions soient prises pour leur transport en vue des funérailles. Mais, quand la mort en question peut être un suicide ou un meurtre, quand il s’agit d’un accident ou quand les causes sont tous simplement inconnues, la loi dit que le corps doit être transporté à la morgue du comté, pour que le bureau du coroner tire les conclusions adéquates.)
Deuxième irrégularité : (Les responsables de cette petite entreprise semblent ennuyés. Justement, ils ont reçu des ordres pour que le corps de Marilyn soit embaumé le plus rapidement possible... Or, un corps traité au formol rend difficile sinon impossible le travail des légistes. L’enquête est à peine ouverte : L’autopsie doit être pratiquée !)
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MessageSujet: Re: LE LIVRE...   LE LIVRE... Icon_minitimeVen 30 Mar - 4:09

Les entreprises Westwood Village ne révéleront jamais qui leur a donné pour instruction d’aller chercher le corps de Marilyn Monroe. Grandison crie au scandale. Il est 9h00 du matin, ce dimanche, quand l’ambulance affrétée par le coroner adjoint revient à la morgue chargée du corps de Marilyn. Celui-ci est placé dans le compartiment réfrigéré numéro 33. Sur le grand registre de morgue, Marilyn Monroe, de son Vrai nom Norma Jeane Baker, est enfin inscrite sous le numéro 81128.

Marilyn Monroe fut ainsi la première des stars à figurer dans la distribution morbide du film de la vie professionnelle du docteur Noguchi. Devaient suivrent Sharon Tate, Janis Joplin, William Holden, Natalie Wood et John Belushi. En 1968, il fit aussi l’autopsie de Bobby Kennedy. Noguchi publia alors un livre sur sa fréquentation des cadavres célèbres et conquit le sinistre titre de : Coroner des stars.

Après la publication de son livre, en 1984, il fut démis de ses fonctions par l’administration à cause d’une prétendue mauvaise gestion de son bureau et de la publicité tapageuse faite autour de son métier de médecin légiste.
A 10h15, un assistant ouvre le compartiment numéro 33 et fait glisser le corps nu sur un chariot. Puis il se dirige vers la salle d’autopsie. Marilyn est installée sur une longue table en inox munie d’une large bonde d’écoulement et d’une balance destinée à peser certains organes. Un robinet en inox à douchette est intégré à la table et rend aussi service au légiste, quand le corps saigne de manière trop abondante. A 10h30, le docteur Noguchi se met à l’œuvre... John Miner, avocat général adjoint, spécialiste de droit médical, de même que le docteur Ralph Greenson, ainsi que le docteur Theodore Curphey, assistaient à l’autopsie de Marilyn Monroe. Bien que sa présence n’eût jamais été révélée par le bureau du coroner. Et pour cause, troisième irrégularité : (La présence du coroner Curphey à une autopsie était sans précédent. Ceci explique pourquoi, on avait assigné un tout nouveau médecin légiste pour le cas N° 81128. Curphey a supervisé toute la procédure et orchestré le rapport final. Il lui aurait été difficile de le faire avec le légiste en chef, qui aurait normalement dû se voir confier cette tâche). Marilyn fait peine à voir. Son visage, à peine crispé, semble celui d’une jeune fille atteinte de plein fouet par le destin. Nous sommes loin du faciès grimaçant et torturé qu’arborent de nombreux suicidés. Marilyn Monroe, semble avoir été surprise par la mort...

Le rapport préliminaire de la police ne fait état d’aucune seringue sur les lieux. Et pourtant, le docteur Noguchi examinera chaque centimètre carré de la peau de Marilyn à la recherche d’une perforation ayant pu être provoquée par une aiguille. Il n’en trouvera pas mais, plus tard, indiquera que ces minuscules perforations sont parfois difficilement décelables quand la rigidité cadavérique a fait son œuvre. Une nuance que Noguchi n’a pas vraiment consignée dans son rapport, peut-être parce qu’il se sentait sous contrôle ? Ou peut-être pour des raisons moins évidentes qu’il ne jugera pas bon de révéler. Dans son rapport, le légiste note deux zones de lividité : Le visage, le cou, les bras, la poitrine et l’abdomen, d’une part, et une légère lividité qui disparaît à la pression sur la face postérieure des bras et des jambes. Cette double lividité présente une grande importance légale. Les zones de lividité secondaires se forment quand on bouge un corps pendant que s’installe la lividité cadavérique, processus qui dure généralement quatre heures après le moment de la mort. Par exemple, si un corps repose sur le ventre pendant trois heures après la mort et qu’ensuite il soit mis sur le dos, une zone de lividité secondaire peut apparaître sur le dos pendant l’heure qui suit. (Ce détail contredit la thèse selon laquelle Marilyn est morte dans sa chambre et n’a pas été déplacée).

Le rapport de Noguchi fait aussi état de contusions récentes : Ecchymose sur la fesse gauche et bleu sur la chute des reins, contusions ayant pu être provoquée par des coups. Mais qui l’aurait frappé avant sa mort ? Et, à en croire Lionel Grandison, d’autres bleus étaient visibles sur le corps de Marilyn, ignorés par le document officiel ! D’ailleurs, la fiche de cet examen initial faisait partie du dossier qui disparut quand l’affaire prit de l’ampleur.
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MessageSujet: Re: LE LIVRE...   LE LIVRE... Icon_minitimeVen 30 Mar - 4:10

Une fois l’examen externe complèté, le docteur Noguchi passa à l’examen interne. Il saisit son scalpel et éventre Marilyn. Puis, à l’aide d’écarteurs, il dilate la cage thoracique afin d’avoir accès aux organes internes, tels qu’estomac, fois, intestins. Des échantillons seront prélevés et conservés dans le formol. Ces échantillons disparaîtront mystérieusement après l’autopsie. Noguchi et John Miner examinent de très prés le contenu de l’estomac de Marilyn. Ils sont donc fort surpris de trouver celui-ci totalement vide ! Marilyn, supposée victime d’une ingestion massive de barbituriques, devrait être bourrée de résidus médicamenteux. Hors, ce n’est pas le cas. La conclusion s’impose : Marilyn n’a pas absorbé les cachets de Nembutal et d’Hydrate de Chloral. Autre facteur important lors de l’examen tant externe qu’interne, l’absence d’odeur de poire...
Les médecins légistes savent que les victimes d’une ingestion d’Hydrate de Chloral dégagent une forte odeur, dite de poire. Ce n’est pas le cas lorsque la dose fatale est injectée par voie intraveineuse et non ingérée par le tube digestif. Et quand l’analyse toxicologique révélera des taux de barbituriques mortels dans les tissus cellulaires, notamment ceux du foie, une seconde conclusion s’impose à Noguchi : Marilyn est morte d’une injection massive de Nembutal et d’hydrate de Chloral. Mais l’un des problèmes posés par l’examen ne fut donc pas tant ce que le docteur Noguchi trouva, mais ce qu’il ne trouva pas. Après cette longue autopsie qui avait durée cinq heures. On ramena ce qui restait de Marilyn Monroe, (sanguinolent et éventré), dans le casier N°33 de la morgue. Le soir même de ce dimanche 5 août, un photographe de Life Leigh Wiener s’introduisit dans la morgue du comté. Moyennant une bouteille de whisky, le gardien de la morgue lui ouvrit le casier N°33 et en tira le corps martyrisé. Le photographe prit plusieurs photos de l’actrice, couvert et découvert. Ce fut la dernière séance de photos de Marilyn Monroe.

Par la suite, on constatera que le coroner Theodore Curphey, vole des pièces du dossier ou oriente la procédure dans des directions erronées. Pourquoi ? Outré par ce comportement, Lionel Grandison juge ses actes contraires à la grandeur de son pays et à la démocratie. Il mènera sa propre enquête. Au cours de ses investigations, il découvrira que des centaines de pages ont disparu des archives (Marilyn), et que le rapport d’autopsie a été largement altéré. Grandison affirmera avoir pu consulter le journal de Marilyn, son (cahier des secrets) à couverture rouge dans lequel elle consignait les moindres de ses conversations, notamment celles qu’elle avait avec les Kennedy, Frank Sinatra ou d’autres personnalités en vue. La teneur de ces notes constituait-elle une menace pour les Kennedy, ou une possibilité de les faire chanter ? Frank Sinatra, notoirement mouillé avec la Mafia, servait-il d’intermédiaire entre Marilyn, et les Kennedy ?
Dans ce fameux journal, Grandison affirme avoir vu écrit le nom de John Fitzgerald Kennedy, alors président des Etats-Unis, de son frère Bobby Kennedy, ministre de la Justice, de Jimmy Hoffa, un mafieux président du syndicat des camionneurs qu’on retrouverait un jour au fond d’un lac, les pieds chaussés d’une dalle de béton. Après avoir parcouru le journal de Marilyn, Grandison le mettra à l’abri dans le coffre du bureau du coroner. Il disparaîtra...

John Fitzgerald Kennedy et son frère Bobby sont au fait du pouvoir. Vivants, ils constituent à la fois une menace pour certains et une cible pour d’éventuels groupes de pression, notamment les deux états dans l’Etat, que sont le FBI et la CIA. Ces deux organismes ont depuis longtemps placé les Kennedy, Marilyn et des milliers d’autres personnalités sur écoutes. La mort suspecte de l’actrice tombe à pic pour mouiller les Kennedy comme ils ne l’ont jamais été... Il faut noter que, par la suite, les deux frères seront assassinés.

Pourquoi Bobby Kennedy, tient-il tant à rencontrer Marilyn ce fameux samedi 4 août 1962 ? Pour lui faire entendre raison ? Lui reprendre des documents jugés compromettants pour lui et son frère John ? Sa mort fut-elle décidée en haut lieu ou bien s’agit-il d’un accident ayant dégénéré ? Malgré que la chasse à la sorcière m’incite à la prudence : Il est acquis que Bobby Kennedy, accompagné de deux agents du FBI, a eu un entretien houleux avec Marilyn ce samedi 4 août. Il lui réclamait des papiers, des documents confidentiels que la Maison-Blanche redoutait de savoir en sa possession. Il voulait aussi lire et subtiliser son journal bourré de notes se rapportant aux Kennedy. Un cartel occulte a-t-il décidé de se débarrasser des frères en frappant celle qui fut leur maîtresse à tous deux ?
Faut-il croire que John Fitzgerald Kennedy, homme intelligent, capable de diriger brillamment le pays le plus puissant du monde, aurait confondu bagatelle et secrets d’états ? En effet, il lui aurait, à en croire certains, confié des secrets vitaux portant sur la haute stratégie nucléaire américaine... La vérité est sans doute plus proche du cœur et des douleurs secrètes de Marilyn Monroe. Petite fille battue, trompée, ayant toujours manqué d’affection parentale et d’amour véritable, cette belle femme, ruisselante de glamour, n’aurait demandé qu’à vivre heureuse.

Mais une fois encore, Marilyn menaçait-elle l’ordre américain ? Ou bien alors, menaçait-elle la position stratégique dominante mondiale de ce grand pays ? Il faut supposer qu’elle portait en elle un nouveau secret, à la fois doux et fabuleux. Marilyn enceinte d’un des frères Kennedy, cela constituait une menace réelle pour John, Bobby et leur clan aux ambitions féroces. Marilyn avait menacée de convoquer les journalistes... Pour parler de sa future maternité ? Ou simplement pour rappeler au public que les Kennedy avaient bénéficié de l’appui de la Mafia, pour régler certaines (affaires). En fait, les Kennedy incarnent le pouvoir mais, à l’arrière plan s’agitent lobbies financiers et militaires, FBI et CIA, ces forteresses dotées de budgets de fonctionnement colossaux. John Fitzgerald Kennedy avait la mauvaise habitude de confier sur l’oreiller les secrets d’Etats a ses conquêtes amoureuses. Malheureusement pour Marilyn, plusieurs de ses amis étaient communistes ou sympathisants surveillés par le FBI. Marilyn en savait beaucoup trop sur les missiles et les projets des américains concernant Fidel Castro. D’ailleurs, la Maison-Blanche était terrorisée par l’attitude de JFK.

Tout le monde, y compris Jackie (son épouse), connaissait sa faiblesse pour les belles femmes. Le docteur Ralph Greenson avait conseillé à Marilyn d’enregistrer ce qu’elle pensait et de lui transmettre les bandes. Ces révélations sont dans une enveloppe qui ne pourra être ouverte qu’en 2003. Et dans laquelle elle aborde sûrement son amour pour John Fitzgerald Kennedy, les secrets qui lui avaient été confiés ainsi que sa peur de mourir...
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MessageSujet: Re: LE LIVRE...   LE LIVRE... Icon_minitimeVen 30 Mar - 4:12

*Samedi 4 août 1962.

Le vent sec du désert chauffait le bassin de Los Angeles. Marilyn avait passé une bonne partie de la nuit debout. Les rideaux tirés, la chambre plongée dans le noir était étouffante, et puis il y avait eu une série d’appels troublants. La voix, l’avait appelée à plusieurs reprises, entre minuit et le lever du jour en la traitant de traînée ! Ce jour-là, Bobby Kennedy rendit deux visites à Marilyn, lors de la première, ils se sont disputés à cause de quelque chose que Bobby Kennedy avait promis :
- « Ou est-il ? Où est ce putain de truc ? On a besoin de savoir. C’est important pour la famille. On peut prendre toutes les dispositions que tu veux ! »
Il y eut ensuite des coups et le bruit de quelque chose qui tombe. La scène se terminait par le bruit d’une porte qu’on claque. Puis, entre 21h30 et 22 heures, Bobby Kennedy est revenu accompagné cette fois-ci de deux agents du FBI, l’un des deux hommes portait une petite sacoche noire ressemblant à une serviette de médecin. Ils donnèrent l’ordre à Eunice Murray la gouvernante, et à Norman Jefferies l’homme à tous faire, de déguerpir...

Marilyn recevra une injection mortelle de Nembutal et d’Hydrate de Chloral. Un cocktail redoutable ! Capable de tuer 15 à 20 personnes. Dans l’urgence, on rangea avec soin la maison de Marilyn, on détruisit papiers et notes divers, et on passa un appel affolé à la Maison-Blanche. Marilyn Monroe, à l’opposé de la star glamour, avait été rejetée toute sa vie par les hommes qu’elle avait aimés. Marilyn était malheureuse...

Pour faire rêver le monde entier, Marilyn Monroe se devait de porter les couleurs du rêve... Mais à quelle prix ?


**Conclusion :

- « Marilyn Monroe ne s’est pas suicidée le dimanche 5 août 1962, à 4h25. Mais elle à été assassinée le samedi 4 août 1962, entre 21h30 et 22h00 ».
*L’auteur-

- « Pendant toute une période, cela ne m’a pas du tout surprise que les Kennedy soient très importants dans la vie de Marilyn... Je n’étais pas informée, mais j’étais témoin de ce qui arrivait. En 1962, j’ai dit ce que je pensais qu’il fallait dire. »
*Eunice Murray-

- « A l’époque, j’ignorais tout des relations sexuelles entre John, Bobby et Marilyn. Aujourd’hui encore, je continue de douter de ces relations. Si Marilyn a été assassinée, je ne vois pas qui pourrait être l’auteur du crime. J’exclus l’hypothèse de l’implication des Kennedy dans cette affaire. Pour ma part, je préfère rester très circonspect. Le président s’est montré très affecté par la disparition de Marilyn. Pour le reste, pas de commentaire ! »
* Pierre Salinger- (Porte-parole de la Maison-Blanche).

Pascal.
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